DB Multiverse
Dragon Ball Multiverse, le roman
Écriture par Loïc Solaris & Arctika
Adaptation par Loïc Solaris & Salagir
Relecture par Koragg
Avec bien plus de détails, redécouvrez l'histoire de DBM. Cette novélisation est vérifiée par Salagir, elle contient également des ajouts de son cru, qui n'étaient pas racontables en manga, c'est donc un véritable annexe à la BD !
Ce manga est en pause. La suite arrivera bientôt...
Intro
Partie 0 :0Partie 1 :12345
Round 1-1
Partie 2 :678910Partie 3 :1112131415
Partie 4 :1617181920
Partie 5 :2122232425
Partie 6 :2627282930
Lunch
Partie 7 :3132333435Round 1-2
Partie 8 :3637383940Partie 9 :4142434445
Partie 10 :4647484950
Partie 11 :5152535455
Partie 12 :5657585960
Partie 13 :6162636465
Partie 14 :6667686970
Night 1
Partie 15 :7172737475Partie 16 :7677787980
Partie 17 :8182838485
Partie 18 :8687888990
Round 2-1
Partie 19 :9192939495Partie 20 :96979899100
Round 2-2
Partie 21 :101102103104105Partie 22 :106107108109110
Partie 23 :111112113114115
Night 2
Partie 24 :116117118119120Round 3
Partie 25 :121122123124125Partie 26 :126127128129130
Partie 27 :131132133134135
Partie 28 :136137138139140
Partie 29 :141142143144145
Partie 30 :146147148149150
Partie 31 :151152153154155
Partie 32 :156157158159160
Partie 33 :161162163164165
La tension était palpable parmi les individus présents dans les ruines de l’arène de combat inter-univers. Le puissant Vegetto de l’univers 16 était toujours maintenu au sol par la magie inconnue de Gast de l’univers 7, qui se tenait derrière lui.
Devant Vegetto, Son Bra était assise par terre, couverte de sang, de poussière et de larmes. Entre les deux, Son Gokû et Vegeta de l’univers 18 se tenaient debout, s’assurant de protéger l’adolescente de la furie meurtrière de son père.
Autour d’eux, tous les autres participants s’étaient rassemblés, comme une tribune de jurés lors d’un procès. Vegetto ne s’apaiserait pas tant qu’un jugement ne serait pas rendu à l’encontre des actes de sa fille. Ils s’étaient donc mis d’accord pour trouver une conclusion à ce conflit futile.
– Je suis d’accord avec Son Gokû, dit Trunks de l’univers 12 en premier. C’est cette crapule de Babidi qui a soumis tous les êtres impurs à sa volonté. Même des ordures comme Freeza et Kakarotto ont obéi à ses ordres. Sans parler de tous les spectateurs qui se sont retournés contre les autres, je doute qu’ils aient agi de leur plein gré. Pourquoi Son Bra serait-elle différente ?
– Tu n’as pas écouté ce que j’ai dit ? répliqua Vegetto. Elle a déjà été confrontée à des magies plus puissantes que ça, et elle sait comment y faire face ! La seule façon d’être soumis par Babidi à son niveau, c’est de se laisser faire, et la connaissant, ça ne me surprendrait pas !
– Et pour quelle raison se serait-elle laissée faire ? demanda Son Gokû. Tu as comparé ta fille à Broly, mais tu connais ce monstre aussi bien que nous, comment peux-tu dire ça d’elle ? Qu’est-ce qui s’est passé chez vous pour que tu envisages de la tuer ainsi ?
À l’écoute de ces mots, Vegetto et les autres membres vivants de l’univers 16 repensèrent à la dernière catastrophe de Son Bra…
Univers 16, an 790, au palais de Dende sur Terre.Après un court instant durant lequel le ciel de la planète s’était entièrement noirci, celui-ci reprit sa teinté azurée habituelle. Une vive lumière éclata au-dessus du palais divin, s’éparpillant en sept traits lumineux en direction de la surface.
Au sol et à genoux, pleurant à chaudes larmes, Son Bra évitait de croiser le regard furieux de son père, qui la surplombait de sa taille. À proximité, se trouvaient Dendé, Gohan, Bulma, Chichi, Trunks et Son Goten, qui venait d’être ressuscité après avoir été tué accidentellement par sa sœur lors de leur dernière escapade.
– Tout va bien, Goten ? s’inquiéta Chichi en se jetant dans ses bras.
– Euh, tout va bien, maman, ne panique pas, dit Goten avec un pâle sourire. C’était bizarre d’être sur ce chemin au milieu des nuages, mais j’avais de la bonne compagnie.
Il fit un clin d’oeil à son compère qui lui rendit son rictus. Son Goten avait été tué en même temps que ces guerriers galactiques que Son Bra avait tués dans son excès d’énergie. Aucun doute que ces ennemis, condamnés à une apparence de nuage flottant, avaient fait rire le jeune Saiyan ravi de leur sort.
Cependant, les deux jeunes perdirent vite leur sourire en voyant Bulma et Vegetto aux côtés de la jeune fille totalement pétrifiée. Les deux parents semblaient se disputer âprement.
– Hum… Tu peux me dire ce qui est arrivé ? demanda Goten.
– Comment dire…, dit Trunks en hésitant. Son Bra a atteint le niveau deux.
– Eh, mais c’est chouette, ça ! Et c’est pour ça que Papa et ta mère se crient dessus ?
– Tu te souviens quand Son Bra s’est transformée en Super Saiyan, la première fois ?
Son Goten allait répondre quand il prit conscience du sous-entendu de son ami, et demeura muet.
– Exactement, poursuivit Trunks. Elle a pulvérisé les ennemis quand elle s’est transformée. Ainsi que toi, et tout un système solaire. Il y a eu des millions de morts. Shenron a mis plusieurs minutes à tout remettre en ordre.
– Elle m’a tué ? répéta Goten, choqué.
– Oui, elle a complètement perdu les pédales. Pire que la première fois. Elle a volontairement visé la planète à côté, et toi avec. C’est très sérieux.
– Je vois, c’est une sacrée engueulade que Bra doit se prendre, fit Goten avec amertume. J’aime pas l’idée qu’elle m’ait tué, c’est sûr, mais si elle a perdu le contrôle au niveau un, il fallait se douter que le deuxième allait poser problème. On va faire comme la dernière fois et lui apprendre à se maîtriser.
– J’en suis pas si sûr, cette fois…, répondit Trunks.
Avant que Goten puisse lui demander pourquoi, il entendit la voix de Bulma monter à des créneaux rarement atteints, même pour elle.
– … TUER NOTRE FILLE ? Qu’est-ce qui ne va pas chez toi ?! Je sais bien qu’elle a fait une bêtise monumentale, mais aucun père normalement constitué ne dirait ça à une fille aussi jeune, d’autant plus quand c’est la sienne !
– On n’est plus en train de parler d’éducation, là ! répliqua vertement Vegetto. La première fois, on pouvait gérer sans problème, Gohan et moi. Mais là, on parle de sécurité galactique, maintenant ! Si elle n’apprend pas vite à se contrôler, je n’aurai pas d’autre option, qu’est-ce que tu veux que je fasse pour lui faire comprendre qu’elle a intérêt à m’écouter ?
– Demande à Gohan, peut-être ? pesta Bulma avec fureur. Il l’a déjà calmée plusieurs fois, et sans s’énerver comme tu le fais ! Et surtout pas avec des menaces pareilles ! Shenron a réparé les dégâts, je pense qu’elle a compris son erreur, avec la punition que tu viens de lui donner, mais tu dépasses les bornes, Vegetto !
– Elle s’en fiche ! Elle n’a aucune conscience des dégâts qu’elle peut faire ! Tu crois qu’elle s’en est voulue pour tous ces morts, pour Goten ? Elle doit apprendre que si elle ne fait pas d’effort, si elle ne comprend pas la valeur de la vie, je vais le lui enseigner à la dure, et à ma façon !
– Stop ! s’écria Chichi en se précipitant vers eux, suivie de Son Gohan.
Tandis que son fils se positionnait à côté de Son Bra, elle se plaça devant Vegetto et posa son index sur son torse en disant d’un ton furieux :
– On a compris qu’elle avait fait une énorme bêtise, elle aussi, crois-moi, mais ça suffit, maintenant ! Moi aussi, je lui en veux d’avoir tué notre enfant, et on la punira pour ça, fais-moi confiance. Mais dire que tu vas la tuer, je ne l’accepte pas, et Bulma non plus, ce n’est pas une bonne idée, ce ne le sera jamais !
– Et si elle devient la plus grande menace de l’univers, je suis supposé faire quoi, dis-moi ? persista Vegetto. Lui mettre une fessée et lui dire que ce n’est pas bien d’avoir massacré des milliards de personnes ? Non, j’ai promis aux Kaiôshins de veiller sur l’univers, et Son Bra a prouvé qu’elle pouvait être un danger potentiel. Soit elle prend le bon chemin dès maintenant, soit je ferai ce qu’il faut.
– Et tu te dis père ? rétorqua Chichi. Son Gokû n’aurait jamais dit une horreur pareille. Et je suis sûre que Vegeta non plus, même si ce n’était pas un ange.
– Je ne suis pas eux, gronda Vegetto. Et leurs enfants ne sont pas des psychopathes en puissance. Bra est ma fille, et c’est ma responsabilité de veiller à ce qu’elle ne menace personne.
Bulma le fixa, les larmes aux yeux, incapable de prononcer un mot, tandis que Chichi continuait de le haranguer avec fureur. De leur côté, Trunks et Goten étaient de marbre, consternés par l’attitude de Vegetto. Leurs anciens pères ne les auraient jamais menacés. Vegeta lui-même s’était sacrifié face à Majin Buu pour sauver sa famille. Était-il vraiment à l’intérieur de ce personnage qui affirmait être capable de tuer sa propre fille ?
Son Bra était prise dans la tempête de cette dispute houleuse. Elle comprenait qu’elle avait provoqué une catastrophe, mais elle était traumatisée par ce qu’elle considérait être une réaction excessive de son père. Tout ce qu’elle avait entendu, c’était qu’il voulait se débarrasser par peur qu’elle devienne trop forte. Elle avait pourtant tué les ennemis, c’était le but de la mission, non ? Pourquoi est-ce qu’il ne l’avait pas félicitée pour avoir atteint un nouveau niveau ? Les Dragon Balls étaient là pour tout réparer en cas d’impair, alors pourquoi s’énerver autant ? Goten était revenu à la vie, tout s’arrangeait, non ?
C’est à peine si elle sentait la main de Son Gohan posée sur son épaule, qui compatissait et tentait de la réconforter. Même si le Saiyan trouvait aussi qu’elle avait été trop loin, il ne pouvait pas lui en vouloir. Après tout, il avait lui-même provoqué la mort de Son Gokû à cause de son arrogance lors de son passage au niveau deux. Son Bra passait par la même culpabilité, et c’était une dure leçon qui lui servirait sans nul doute. Mais il voyait la jeune fille complètement secouée, et il allait devoir redoubler d’efforts pour qu’elle ne parte pas en vrille, après ce discours violent de Vegetto. Il avait raison : il ne ressemblait plus du tout à Son Gokû…
– Je lui ai toujours offert de nouvelles chances, répondit Vegetto à Son Gokû. Elle a tué Son Goten dans notre univers. Elle a détruit un monde habité par des centaines de milliers de personnes. Elle s’est laissée mener par sa trop grande puissance à de nombreuses reprises. Et pourtant, nous lui avons toujours pardonné, et nous avons fait de notre mieux pour qu’elle ne déborde pas. Mais vois le nouveau massacre qu’elle vient de commettre ! Quelle solution s’offre à moi ? Dis-le moi !
Son Gokû ne répondit pas, mais il n’était pas d’accord avec le raisonnement de Vegetto. Même si Son Bra avait tué Piccolo, Gohan, ainsi que beaucoup d’innocents, il ne pouvait pas la voir comme coupable. Quand il regardait l’adolescente, il ne voyait qu’une victime de la perfidie de Babidi. Mais ce qui l’interpellait davantage, c’était le regard de Vegeta.
Ce fut au tour du Kaiôshin du Sud de prendre la parole.
– Nous avons déjà eu affaire à la magie de Babidi, dans notre monde, dit-il en colère. Son père, Bibidi, était un expert dans la magie noire. Cette crapule a corrompu de nombreux mortels pour répandre le sang à travers l’univers. Nous avons convenu à l’époque que ses esclaves n’étaient que des pions qu’ils avaient soumis de force. Sa magie était puissante pour soumettre des âmes impures ou torturées. Bien que Son Bra ait commis des actes atroces, et qu’elle mérite un châtiment, je juge que le vrai coupable n’est autre que cet infâme sorcier. Lui seul mérite la peine de mort.
La majeure partie de l’assistance poussa un soupir de soulagement. Si un être divin se prononçait ainsi, son verdict serait certainement suivi.
Mais d’autres n’étaient pas du même avis.
– Il nous est difficile de nous prononcer, affirma Eleim de l’univers 19 d’un ton amer. Nous ne connaissons pas ces tours de sorcellerie ou ces histoires de magie. Quand je pense que l’un des nôtres s’est fait manipuler… Mais d’après les souvenirs partagés par Buu, Naurb semblait avoir conservé une partie de sa personnalité. Si les esclaves de Babidi ont gardé une part d’eux-mêmes, alors Son Bra est capable d’une grande cruauté en temps normal. Et il est évident qu’elle doit répondre de ses actes devant nous, pour les meurtres de Phipsil et Nedwook.
Son Bra fixa obstinément le sol devant elle, déconnectée de tous ces propos. Elle était tant rongée par la culpabilité et la honte qu’elle commençait à penser sérieusement qu’elle n’aurait jamais dû venir au monde.
Toute sa vie, elle n’avait fait que poser des problèmes à sa famille, à son père en particulier. Il avait raison, elle était un monstre sans cœur. Elle n’avait jamais regretté d’avoir tué Son Goten, ainsi que des milliers d’innocents au cours de sa jeunesse. Tous ces sentiments, toutes ces années de regrets venaient la frapper de plein fouet. Babidi avait fait remonter tout ça pour faire d’elle son jouet exclusif.
Et maintenant qu’il avait libéré les émotions refoulées de Son Bra, elle ne désirait plus qu’une chose : mourir pour de bon, car c’était sa seule véritable liberté possible. Et la seule façon de faire pénitence pour tout.
– Si je peux me permettre…, commença à parler Buu de l’univers 4.
– Toi, ferme-là, le fustigea Vegetto. Ce n’est pas ton affaire !
– Au contraire, je suis à même de vous donner mon point de vue, siffla Buu entre ses dents. J’ai des connaissances étendues dans le domaine de la magie, et celle de Babidi ne fait pas exception. Il se sert des désirs noirs les plus enfouis, des émotions les plus négatives, des regrets, du mal chez les gens, pour les convertir à sa cause. Il inverse leur morale, leur perception. L’ami devient l’ennemi, l’affection devient la haine, la souffrance devient une force. Babidi est un expert en la matière, je peux lui accorder ça.
– Tu ne fais que confirmer ce que je dis, l’interrompit Vegetto d’un ton aigri. C’était l’occasion rêvée pour elle de s’en donner à cœur joie et d’exercer toute sa frustration accumulée. Une proie de rêve pour ta vermine d’ancien maître !
– Je vous livre seulement les faits, vous en faites ce que vous voulez, ricana Buu avant de sortir du débat.
– Il me semble pertinent d’entendre la défense de Son Bra, intervint #16 de l’univers 12.
Cette dernière leva un regard vide autour d’elle. Elle était désespérée et voulait juste en finir avec tout ça, avec elle-même.
– Je n’ai rien à dire, dit-elle d’une voix brisée. Tout est de ma faute. J’ai tué Piccolo, Gohan, j’ai tué vos amis… Je ne mérite pas votre miséricorde. Laissez Vegetto me tuer, qu’on en finisse
– Voilà, elle le reconnaît ! s’exclama Vegetto. Je vous dis de me laisser faire, maintenant. C’est ma responsabilité.
– Non, dit Gast en resserrant son emprise psychique sur lui. Le débat est loin d’être clos. En quoi est-ce de ton ressort de tuer ta fille ? Pourquoi te laisserions-nous faire ça ? Le sang a suffisamment été versé, je ne permettrai pas qu’un père commette un tel acte sous mes yeux.
– Ce n’est pas en tant que père que j’agis, mais en protecteur de mon univers et des futures victimes de sa folie, grogna Vegetto. C’est si difficile à comprendre ?
– Vegetto, tout le monde a droit à la rédemption, répondit Gast avec sévérité. Il en va d’autant plus pour ton propre sang. En tant que père, tu dois l’accompagner et la sauver, non pas l’assassiner. Tu le regretterais toute ta vie. Jamais tu ne pourras te le pardonner.
– Je t’interdis de me faire la morale, Namek, tu ne sais rien ! Si Son Bra a cédé à l’influence de ce sorcier, c’est par pur égoïsme, c’est la preuve de ses pensées noires ! Elle n’a pas su se contrôler, et elle connaissait son châtiment si cela devait se reproduire !
– Tu es clairement mal placé pour dire ça.
Vegetto redressa péniblement la tête, et vit Vegeta de l’univers 18 le dévisager avec dédain.
– Nous sommes loin d’être des saints, il me semble, tous les deux, siffla Vegeta d’un ton méprisant. Dois-je te rappeler que nous nous sommes soumis à la même magie ? Que nous avons fait exprès de devenir son esclave, pour assouvir, comment as-tu dit… Notre pur égoïsme ?
Vegetto afficha une grimace de mécontentement tandis que Son Bra sortit de son état catatonique à l’écoute de ses mots.
– Pa… Papa s’est soumis de lui-même à Babidi ? bégaya-t-elle.
– Ça n’a rien à voir ! pesta Vegetto. Je… Nous savions pertinemment à quoi nous faisions face, on avait le contrôle sur notre volonté !
– C’est pourtant la même situation, rétorqua Vegeta. On l’a fait pour le pouvoir, dans l’unique but d’affronter Son Gokû, au risque de libérer Majin Buu. C’est ce qui est arrivé. Nous avons même tué des dizaines d’innocents dans ce but. Nous avons fait des actes plus horribles que ça, nous l’avons fait volontairement, et nous avons tout de même été pardonnés. Tu l’ignores sans doute, comme cela n’est pas arrivé chez toi, mais Enma m’a permis de ressusciter en dépit de mes crimes. Je ne te permettrai donc pas de t’en prendre à ta fille, alors que nous avons commis bien pire.
– Tais-toi, je ne veux pas entendre l’histoire de ton univers ! Nous avons pris des chemins différents, tu n’es plus qu’un souvenir dans mon esprit, je ne suis plus toi, ni Son Gokû ! Et ma fille est mon problème, uniquement le mien !
– Non.
Gotenks fit un pas en avant, regardant son père avec colère. Goten de l’univers 16 parlait à travers lui.
– Nous en avons déjà discuté. Certes, Bra est une berserker qui n’a jamais su maîtriser le niveau deux. Et tu nous as bien fait comprendre que ta solution miracle, c’était de la tuer si elle perdait le contrôle de ses pouvoirs. Mais tu n’es pas seul juge dans cette histoire. C’est toute notre famille qui est concernée. C’est notre univers. Bra est ta fille, mais elle est aussi ma sœur. Moi aussi, je suis en mesure de juger si elle a passé le point de non-retour.
Il fut rejoint par Trunks de l’univers 16, qui remit Goten de l’univers 18 à Uub.
– C’est vrai, papa, dit-il. Si Bra devait être notre ennemie, ce serait notre responsabilité à tous. Et si c’est à cause de procédés magiques, nous avons des moyens magiques de les gérer. Nous en avons déjà parlé. Si tu venais à tuer Bra maintenant, ne t’attends pas à ce que maman t’accueille à bras ouverts. Ni moi. Arrête de te croire seul !
– Imbéciles ! dit Vegetto. Vous n’avez donc pas compris ? Elle a vendu son âme à Babidi, elle a tué Son Gohan, et vous pensez qu’on n’a pas atteint le point de non-retour ? As-tu déjà oublié qu’elle t’a aussi envoyé dans l’autre-monde, Goten ?
– Je ne l’ai pas oublié, répondit Gotenks. Mais je ne croirai pas qu’elle a succombé à Babidi de sa propre volonté. Toi, tu avais voulu son contrôle. Vegeta vient de le dire, vous avez fait exprès d’être sa cible. Vous connaissiez ses pouvoirs et vous avez été en mesure de résister. Mais Bra n’est pas toi, papa. Elle n’a pas ta fierté ou ton expérience, elle est encore une jeune fille qui apprend. Elle a des défauts, mais en tant que frère, je peux dire sans hésiter qu’elle ne nous aurait jamais trahis pour obéir à une saloperie comme Babidi.
Il pointa Son Bra de son univers du doigt.
– Tu l’as menacée de mort, et pourtant, elle a grandi en nous traitant comme des déchets. Fière d’être Saiyanne, prétentieuse et emmerdante jusqu’au bout. C’est vrai, elle était une gamine insupportable, et c’est pareil maintenant qu’elle est ado. Mais ça reste notre petite sœur. On l’a vue grandir, on a vécu avec elle. Et je peux t’assurer que même si elle peut être infecte et qu’elle peut disjoncter, elle n’a pas un mauvais fond. Son Gohan m’a raconté qu’il avait aussi perdu la boule quand il s’est transformé en Super Saiyan deux. Ne crois-tu pas qu’on peut donner le bénéfice du doute à Son Bra ?
Son Bra contempla ses frères avec un air incrédule. Elle les avait rabaissés plus bas que terre toute sa vie, et ils prenaient quand même sa défense ? Elle ne méritait pas leur affection, encore moins leur pardon.
– Bra n’a aucune empathie, répondit Vegetto en s’agitant. Elle n’a ressenti aucun remords pour ses actions jusqu’à présent. Tu espères que je vais croire à ce changement miracle, qu’elle regrette comme Gohan à l’époque ? Vous êtes mal placés pour me faire la leçon, alors que vous ne faites absolument rien pour m’aider. Vous êtes surclassés depuis longtemps. Si Bra venait à se déchaîner à nouveau, je serais le seul à pouvoir agir !
– C’est vrai qu’on se repose beaucoup sur toi, Papa, je ne vais pas dire le contraire, répondit Gotenks. Quand je vois la bataille que l'autre Son Goten a menée pour protéger sa famille, j’ai conscience que je devrais devenir plus fort, moi aussi. Nous dépendons beaucoup trop de toi. Son Gohan ne veut plus avoir à se battre. Moi non plus. C’est pour ça que vous menez les combats, avec Bra. Mais là, tu proposes donc que je m'entraîne pour être capable... de vaincre ma sœur ? Et si je devais vous dépasser et devenir fou, il faudrait que Son Bra s'entraîne pour me vaincre ? C'est une escalade sans fin ! Se préparer contre une menace éventuelle, je le comprends bien. Mais m'entraîner à combattre à mort les gens que j'aime, au cas où ? Ce n'est pas un plan, ça.
Il jeta un regard à Trunks qui approuva d’un signe de tête.
Le remords de Son Bra s’intensifia, et elle se sentit de nouveau fondre dans une avalanche de larmes. C’est alors que Bra de l’univers 18 prit la parole.
– Ta fille a cassé par elle-même ce contrôle mental. Je l’ai vu de mes propres yeux, elle sait maintenant ce qui est important. À partir d’aujourd’hui, elle se prend en main ! Regarde, elle maîtrise sans problème le niveau deux !
Vegetto observa sa fille minutieusement, et dut admettre que sa fille avait réagi de façon admirable quand il l’avait attaquée. Elle n’avait fait que se défendre, aucun excès, aucune lueur de folie dans ses yeux. Pour autant, elle l’avait trop souvent déçu pour qu’il accepte cette évolution miraculeuse.
–... Papa…
Il croisa son regard éploré. Son Bra avait repris ses esprits.
– Tu croyais vraiment que je m’étais soumise à Babidi de mon plein gré ? demanda-t-elle. Je sais que tu as une mauvaise opinion de moi, et à juste titre. Mais que tu puisses penser que j’ai fait une chose pareille…
– Alors explique-moi, Bra, grogna Vegetto. Comment as-tu fait pour succomber à son influence ? Je t’ai entraînée à résister à des magies de ce genre, je comptais sur toi pour que tu sois justement capable de gérer ce genre de situations. Ne sois pas surprise que je pense au pire, alors que je t’ai préparée à ce moment toute ta vie !
– … C’étaient les voix.
– Ah ! C’est ça ton excuse ? Les voix ? Quelles voix ? s’emporta Vegetto.
– Tous ces cris d’horreur, des milliers de gens qui hurlaient de peur, je ressentais leur douleur, leurs souffrances ! cria Son Bra. Je les ai entendus pendant que je dormais, j’en pouvais plus, et c’est là que j’ai senti la… La magie de Babidi…
Tout le monde resta silencieux à l’écoute de l’explication de la jeune fille. Vegetto la dévisagea d’un air indéchiffrable.
– Je vois…, dit Gast. Il s’agissait des cris de Hatchiyack, le monstre que j’ai vaincu lors de mon combat. Ils t’ont fait ressentir toute la peine de tes victimes et des personnes qui ont souffert au cours de ta vie. Voilà la preuve que tu n’es pas un monstre, jeune Saiyanne. Tu ressens la souffrance des autres.
– Mais… Je n’ai aucune excuse ! se plaignit Son Bra. Jamais je n’aurais tué Gohan, et je l’ai pourtant fait, j’ai été faible face à Babidi, ça n’aurait jamais dû arriver !
– Encore une fois, si je peux me permettre…, gloussa Buu. Vegetto était lui aussi à genoux, quand ce monstre s’est mis à hurler. C’est pourtant supposé être le plus fort de tous les univers, non ? Alors relativise, fillette.
– Papa aussi ? glapit Son Bra.
Vegetto se mit à grogner de plus belle. Il se sentait pathétique, mis à nu par tous ces misérables qui se permettaient de le prendre de haut, lui, le héros de son univers, et même de toute l’existence !
– Tu comprends, Vegetto ? reprit Gast. N’importe qui aurait été brisé par la magie de Babidi en de telles circonstances. Personne n’est parfait. Ni toi, ni ta fille. Tu ne peux pas exiger d’elle qu’elle soit aussi forte d’esprit que tu puisses l’être. Elle reste une enfant. Et un père devrait croire en son enfant. Il devrait chercher à le sauver, pas à le tuer.
– La ferme ! s’écria Vegetto en tremblant. Je ne vous permets pas de me juger !
– Et pourquoi pas ? réagit Gotenks. Tu as toujours pris seul des décisions importantes, sans jamais nous consulter. Gast l’a dit, personne n’est parfait. Et tu ne l’es pas. Tu es très faillible et colérique. Tu dis que tu es le seul à pouvoir arrêter Bra, mais ce n’est pas grâce à toi si elle s’en est sortie aujourd’hui. Elle a réussi à sortir de sa crise sans ton aide, et sans que tu aies besoin de la tuer.
Vegetto se crispa et regarda Gotenks avec un regard plein de haine.
– Répète ça ? dit-il avec colère.
– C’est de ça dont je parle, papa, continua Gotenks. Tu t’emportes facilement, tu n’as aucune patience. Tu n’as jamais cherché à résoudre un problème autrement que par la force. Si quelque chose te dépasse, tu te contentes de prendre la fuite et de laisser les autres s’en occuper. Qui s’est occupé de Bra quand elle s’est transformée, la première fois ? Où étais-tu lorsque tu as été disqualifié du tournoi, et que Buu en a profité pour tout saccager ? Je sais que ta colère peut te dépasser, papa, mais tu dois comprendre que nous en faisons souvent les frais. Tu te plains que Son Bra n’a pas de self-contrôle, mais tu n’es pas un modèle de perfection !
– Espèce de…, s’énerva Vegetto en s’agitant.
– On t’a souvent vu t’énerver, Papa…, ajouta Trunks de l’univers 16. Tu aimes accabler les autres de reproches, mais nous, on ne peut jamais rien te redire.
– Parce que je n'agis pas mal, moi.
– Aujourd'hui ? releva Gotenks. Aucun crime pour Vegetto en effet. Mais tu reproches à Bra de ne pas avoir de regret pour ses erreurs. Combien de crimes as-tu commis en tant que Vegeta ? Combien de civilisations entières a-t-il détruites, qui n'ont jamais été sauvées par les Dragon Balls ? Non, toi non plus, tu n’as jamais montré le moindre regret pour quoi que ce soit, même pour tes actes passés. Tu as autant de sang que Son Bra sur les mains, sinon plus.
– Je ne suis pas Vegeta !
– Je crois que si, dit Vegeta.
Gotenks se tourna en hâte, se demandant s'il venait de se faire de l'original Vegeta un ennemi. Mais il lui souriait.
– Tu n'es pas le premier à dire ça, continua-t-il. Bulma m'en a parlé plus d'une fois. Elle n'a jamais accepté mon explication. Vegetto et moi n'avons aucun regret pour nos actes passés. Nous avons fait notre travail, c'est tout.
Certains membres de l'assistance furent horrifiés parce qu'ils venaient d'entendre.
– Ce que Vegetto déteste ici, ce n’est pas que Son Bra ait tué des faiblards, mais qu'elle les ait tués sans le faire exprès.
– Ve... Vegeta ! cria Son Gokû. Ne me dis pas que tu agirais aussi mal de nouveau comme pour de rien ! Je sais que tu as changé.
– Ne t'inquiète pas, Son Gokû, fit Vegeta en insistant sur l'utilisation de son nom, qui était bien "Gokû" et non "Kakarotto". Ce qui m'a poussé à être cruel à l'époque, c'était ma plus grande faiblesse. Ce besoin d'écraser les autres à tout prix... Je n'ai plus ce besoin aujourd'hui. Pour ce Vegetto à terre ci-présent, je ne sais pas.
Le Vegetto "à terre" serra les dents et réprima un hurlement de rage. Ces mots méticuleusement choisis pour le faire enrager le touchèrent exactement comme prévu.
Il se trompait ! Il pouvait écraser ce Vegeta d'un doigt ! Ce minable ! Il se... trompait, non ?
– On doit te l’avouer, ajouta Trunks d’un air gêné. Ça nous arrive de nous demander si ce n’est pas de toi dont il faudra protéger l’univers, un jour…
Vegetto fut incapable de répondre, foudroyé par ce qu’il entendit.
Il se mit à repenser aux propos que Mori, le chef des Nameks, lui avait tenu il y a bien longtemps.
– Pourquoi ton enfant détruirait-il l’univers ? Aucun Saiyan n’a détruit de planète pour le plaisir.
– Certains ont pourtant voulu le faire.
– Comme toi ?
– L’idée m’est déjà passée par la tête.
[...]
– Tout ça, ce sont des excuses.
– Pardon ?
– Même si ton rejeton perd l’esprit, il restera toujours ton enfant, et bien moins puissant que toi pour longtemps. Tu sauras le faire revenir à la raison. Mais celui qui est un danger potentiel pour l’univers, c’est toi. Qui saura te calmer, si tu ne te maîtrises plus ?
– Je viens de vous dire que…
– … Que tu sais te contrôler, mais tu crains le contraire. Tu ressens une part d’obscurité grandissante en toi, et cela t’effraie. Tu penses que ton enfant l’aura aussi.
– Je suis donc un danger pour l’univers ?
– Bien plus que ton futur enfant. Peut-être qu’un jour, c’est lui qui devra t’arrêter.
– …
Vegetto fut incapable de répondre, tourmenté par ces anciens questionnements qu’il avait pris soin d’enterrer dans sa mémoire. Ses enfants avaient raison. Il le savait. Mais il refusait de l’entendre.
Il ne voulait pas reconnaître sa noirceur. Le fait de voir Son Bra si sauvage et incontrôlable mettait en lumière sa propre dangerosité. Il refusait de se voir comme la pire des menaces, alors même qu’il avait été créé pour combattre Majin Buu, le fléau ultime de l’univers.
Il vantait sans cesse ses mérites pour se donner le beau rôle. Il avait mis en valeur l’héroïque destinée de son héritière à chaque occasion. Mais celle-ci venait de trahir ses attentes, et même s’il allait finir par admettre que ce n’était pas de son fait, cela le mettait hors de lui, car l’échec de Son Bra était le sien. Et il se sentait le fautif dans l’histoire. Cela le rendit plus enragé encore.
Il adressa un regard empreint de colère farouche à Gotenks et Son Bra. Celle-ci détourna le regard, mais elle sentit alors une main gantée sur son épaule. Levant les yeux, elle vit Vegeta de l’univers 18.
– Ne regarde pas ailleurs, dit-il. Soutiens le regard de ton père. Nous sommes aussi coupables que toi. Nous avons tous commis des actes et des erreurs dont nous ne sommes pas fiers. Même Son Gohan, que tu sembles tellement admirer. Tu auras aussi droit à notre pardon, maintenant que tu as compris la portée de tes actions.
Il se gratifia d’un sourire bienveillant envers la jeune fille stupéfaite.
– À toi de devenir meilleure, c’est l’occasion de montrer à ton père celle que tu veux devenir. Prouve-lui qu’il se trompe, et qu’il peut être fier de toi.
Son Bra l’observa avec une totale incompréhension, avant de verser des torrents de larmes. Pour la première fois, des mots venaient de la toucher en plein coeur. Elle prenait conscience de l’étendue des dégâts qu’elle avait causés toute sa vie, et de l’amour que lui portaient ses proches. Ses frères, Pan, ses parents… Même Vegetto. Elle savait qu’il avait fait de son mieux, alors qu’il n’était visiblement pas fait pour être père. Elle ne pouvait pas lui en vouloir. Mais elle ne pouvait pas aligner sa vie sur celle de son père. Elle devait changer, pour le bien de tous.
Elle plongea ses yeux embués de larmes dans ceux, furieux, de son père. Un certain silence empli de tension s’installa, et les autres se jetèrent des regards gênés.
C’est alors que Son Bra se redressa doucement, annulant son état de Super Saiyan deux. Elle s’approcha de son père toujours allongé au sol avec appréhension, une lueur nouvelle au visage, ce que ne manqua pas de remarquer Vegetto.
– Je suis… désolée, papa, dit-elle en tremblant. Je regrette mes mauvaises actions. Tu as raison, j’aurais dû me montrer meilleure que Babidi. Si j’avais été plus forte, je n’aurais pas commis ces crimes monstrueux. J’ai été faible. Je suis faible.
Alors que Vegetto allait réagir, Son Bra poursuivit en changeant de ton.
– Toute ma vie, j’ai accumulé beaucoup de rancœur et de frustration. Ces émotions négatives, on les partage, je m’en rends compte maintenant. J’ai grandi en te suivant et en essayant de te satisfaire. Mais parce que j’ai essayé d’être comme toi, je me suis laissée déborder par ces émotions négatives, et je ne laisserai jamais une chose pareille arriver. Je me suis trompée sur la voie à suivre, parce que tu es mon modèle. Et je t’admirerai toujours, papa. Mais devenir la plus forte combattante de l’univers ne m’intéresse plus. Je ne veux plus devenir plus forte que toi.
Elle s’approcha de son alter-ego qui l’observa, surprise, et la pointa du doigt.
– Je veux devenir plus forte qu’elle.
– Devenir… plus forte qu’une gamine obsédée par les vêtements ? répéta Vegetto, ébahi. Qu’est-ce que c’est que ce raisonnement ?
– Il n’y a pas que la force brute qui compte, je l’ai compris, continua Son Bra. Elle m’a fait réaliser que devenir la meilleure, ça ne se fait pas que par les poings. Piccolo, Gohan, ces Héloïtes de l’univers 19… Ils sont tous plus forts que moi. Ma version faible est bien meilleure que moi. C’est elle que je dois dépasser. Je dois devenir une meilleure version de moi-même.
Bra et Vegeta de l’univers 18 eurent tous deux un grand sourire tandis qu’ils entendaient la jeune fille s’exprimer. Elle commençait enfin à comprendre le concept de la véritable fierté. Elle s’engageait sur un nouveau chemin, difficile mais vertueux. Et ils savaient tous deux qu’elle serait maintenant en mesure de surmonter toutes les épreuves qui l’attendaient.
Vegetto ne trouva rien à dire, impuissant et perturbé. Après avoir observé la scène attentivement, Gast Carcolh décida de relâcher son emprise psychique sur Vegetto, et retira sa main.
– Bien, je pense que l’incident est clos, dit-il.
L’être fusionné sentit la pression disparaître d’un coup, et il put se redresser aussitôt.
“J’ai… J’ai retrouvé toutes mes forces !” s’étonna-t-il.
Il jeta un coup d'œil courroucé à ses enfants puis se tourna vers Gast.
– C’est bien gentil, la rédemption et la foi en ses enfants, pesta-t-il à l’attention du Namek impassible. Mais ce n’est pas toi qui aura à gérer cette gamine, quand tout le monde sera rentré chez soi ! Je suis supposé faire quoi, le jour où elle atteindra le niveau trois ? Le jour où elle sera en mesure de me battre et de tout détruire ?
– J’ai confiance, répondit Gast en souriant. Vous saurez quoi faire. Si elle venait à être débordée de nouveau par ses pouvoirs, toi, son père, tu sauras trouver une solution autre que celle de tuer ta propre enfant. J’ai foi en elle, et j’ai foi en toi.
Vegetto trembla de colère, mais il la réprima durement. Ce n’était plus le moment de s’énerver. Il prit une longue inspiration et détendit ses muscles, observé par tout le monde. Son Bra, Gotenks et Trunks de l’univers 16 soufflèrent aussi, et se regardèrent sans dire un mot. Il allait sans dire que leur retour chez eux ne se ferait pas dans le plus grand des calmes.
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