DB Multiverse
Dragon Ball Multiverse, le roman
Écriture par Loïc Solaris & Arctika
Adaptation par Loïc Solaris & Salagir
Relecture par Koragg
Avec bien plus de détails, redécouvrez l'histoire de DBM. Cette novélisation est vérifiée par Salagir, elle contient également des ajouts de son cru, qui n'étaient pas racontables en manga, c'est donc un véritable annexe à la BD !
Ce manga est en pause. La suite arrivera bientôt...
Intro
Partie 0 :0Partie 1 :12345
Round 1-1
Partie 2 :678910Partie 3 :1112131415
Partie 4 :1617181920
Partie 5 :2122232425
Partie 6 :2627282930
Lunch
Partie 7 :3132333435Round 1-2
Partie 8 :3637383940Partie 9 :4142434445
Partie 10 :4647484950
Partie 11 :5152535455
Partie 12 :5657585960
Partie 13 :6162636465
Partie 14 :6667686970
Night 1
Partie 15 :7172737475Partie 16 :7677787980
Partie 17 :8182838485
Partie 18 :8687888990
Round 2-1
Partie 19 :9192939495Partie 20 :96979899100
Round 2-2
Partie 21 :101102103104105Partie 22 :106107108109110
Partie 23 :111112113114115
Night 2
Partie 24 :116117118119120Round 3
Partie 25 :121122123124125Partie 26 :126127128129130
Partie 27 :131132133134135
Partie 28 :136137138139140
Partie 29 :141142143144145
Partie 30 :146147148149150
Partie 31 :151152153154155
Partie 32 :156157158159160
Partie 33 :161162163164165
Chapitre 64
Le ring était à présent reconstruit. Le prochain combat pouvait être annoncé. L'annonceur Varga lut le nom et l'univers des deux combattants, activa son micro et fit l'appel :
— Nouveau combat, Baddack de l'univers 3 contre Raditz de l'univers 13 !
À l'espace 3, Raichi était complètement abasourdi. Baddack, ici, dans son univers ?
— Quoi ? fit-il en se retournant vers l'entrée aux appartements intérieurs.
Tapion se retourna lui aussi :
— Ah, c'est donc votre nom monsieur ? demanda-t-il au gars, qui depuis quelques combats maintenant, se tenait juste dans l'ombre.
— Non, lui répondit-il tout simplement.
À côté du grand inconnu, quelqu'un passa. Le premier le regarda, mais le second regardait droit devant lui. Il sortit sans porter un regard aux autres combattants de son espace, s'arrêta au milieu et regarda vers le ring.
Baddack de l'univers 3 était très différent de celui de l'univers 10. Il portait une armure qui ressemblait énormément aux derniers modèles de celles de l'armée de Freeza, à ceci près qu'elle possédait deux petites épaulettes carrées, un peu comme si on avait coupé net les longues extensions jaunes de l'armure Saiyanne classique. Ici et là, elle était fissurée, témoignant des nombreux durs combats qu'avait mené Baddack. Sous l'armure, il portait un simple t-shirt noir, comme son pantalon. Il avait des bottes blanches qui contrastaient avec tout ce noir qu'il arborait. Au poignet droit, il s'était mis un large bracelet en tissu, identique à ce que portait un peu tous les jours Son Gokû. Baddack s'était bandé son avant-bras gauche. Marque d'une blessure, ou style, ou encore symbole de quelque chose ? Lui seul le savait. Autour de sa tête, il s'agissait bien d'un symbole : un ruban qui provenait de son meilleur ami mort des années plus tôt... Sur la joue gauche, le guerrier avait une longue cicatrice, autre témoin de sa vie pleine de combats. Son regard était dur et plein d'assurance. Il était là pour une raison, un seul objectif, et il le gardait bien en tête, sans se laisser distraire.
Raichi, tout près de lui, était terriblement énervé, enragé par l'apparition soudaine d'un Saiyan et peut-etre même le pire d'entre eux ! Il pointa un doigt vers lui et lui cria :
— Toi ! Tu espères donc quoi ? Venger les tiens ? Laisse-moi rire ! Je vais te massacrer, t'éliminer ! Comme tous les autres, tu seras mort d'ici peu !
Au centre de commande Varga, où ils pouvaient entendre ce qui se disait un peu partout, un Varga s’interrogea :
— Pourquoi il est étonné de sa présence ? Ils sont pas venus ensemble ?
Un autre Varga, qui avait entendu parler de cet univers par un autre qui connaissait un ami à son oncle qui avait fait parti de l'expédition ramenant l'univers 3, lui répondit :
— Oui et non. Nous avons trouvé Baddack en premier et il nous a demandé de garder sa présence secrète. Alors on l'a caché dans un coin et on a rien dit aux trois autres.
— Ah bon... Et vous ne pensiez pas que leur rencontre inévitable aller causer des problèmes ?
— C'est ce qui fait l'intérêt, justement !
— Bon... j'espère qu'ils ne se battront pas entre eux hors du ring... Nous avons prévu des appartements séparés pour eux ?
— Bien sûr. Leur couloir a quatre portes, chacun donne accès à un appartement plus petit.
En bas, Baddack se décida à répondre à son ennemi juré :
— Ça n'arrivera pas, sous-résidu de Tsuful.
Se tournant même vers Raichi, il continua :
— J'ai vu ton futur... Et je sais contre qui tu perds.
Raichi grinça des dents en supportant le regard aussi mauvais que le sien de Baddack.
"Mon futur ? Foutaises ! Je ne perdrai pas, ni contre toi, ni contre personne d'autre !"
Baddack s'envola pour le ring. Quelques espaces plus loin, au numéro 13, Raditz s'était préparé. Il était au moins autant surpris que le Dr Raichi de la présence de son père dans cet univers. Bien des heures plus tôt, il avait été voir l'autre de l'univers 10, pour lui dire un peu ses quatre vérités. Ça lui avait fait du bien, il devait se l'avouer. Et dire qu'il avait la chance de le faire une seconde fois !
— J'espère que tu cogneras fort, même si c'est ton père.
— Mon père, c'est aussi le tiens, idiot, répliqua Raditz en regardant Kakarotto.
— Ah ? Ouais, et alors ?
Décidément, il s'en moquait éperdument... Mais pas lui. Il allait lui montrer qu'il n'était plus le gamin faible de l'époque ! Raditz s'envola enfin et posa le pied sur le ring à cinq ou six mètres de son père.
— Salut, mon fils. Le hasard fait bien les choses, on dirait. Mais cette phrase de Baddack n'était ponctuée d'aucun sentiment, et il semblait clair que son fils d'un autre univers, c'était personne de particulier pour lui.
— Salut, mon père. C'est un plaisir que de te revoir pour un combat.
— Dans mon univers, on t'appelait Raditz-le-faible, et tu es mort à la première occasion.
"Tss, il ose directement parler de ça ?" pensa Raditz, déjà énervé.
— Tu es pareil à mon univers, un père raté ! répliqua-t-il. Fier d'être né basse classe et d'être monté en élite, tu n'as eu pourtant que du dégoût pour tes deux fils ! Si j'étais faible, c'était ta faute uniquement, minable !
Baddack ne fut pas vraiment surpris par ces paroles... Il laissa son fils continuer :
— Je te hais, et aujourd'hui, je vais me venger de toi !
Raditz pouvait se vanter. Dans son univers comme bien d'autres, les derniers Saiyans, poussés par son frère, étaient devenus des milliers de fois plus puissants que ce qui était considéré comme une élite incroyable. Son père qui avait forcé toute sa vie pour atteindre la moyenne de cette élite, était bien minable comparé à eux. Il décida de prendre comme points de repères qu'il était sûr qu'il comprenne : l'armée de Freeza. Bien que réduit à néant dans la plupart des univers participants, il avait compris que ce dernier était encore présent il y a cinquante ans dans la plupart d'entre eux.
Mais comme Raditz se savait inférieur à Freeza en forme finale, il évita de mentir, et chercha les hommes qui étaient en dessous.
— Ma force dépasse l'élite de Freeza et du commando Ginyû. Je peux t'écraser d'un seul doigt ! cria-t-il avant de se reprendre. Mais je vais prendre mon temps...
— Ah ouais ? Seulement ça ? Dommage... répliqua Baddack en souriant.
En effet, le niveau du commando Ginyû était pour lui innofensif. Serrant ses poings, il se transforma... Ses cheveux devinrent dorés, une aura lumineuse l'entoura et ses yeux se colorèrent.
— Oh merde...souffla Raditz, dégouté. C'est pas juste...
Raditz était déçu. Il aurai voulu l'humilier comme l'avait fait cette petite fille envers l'autre Baddack. Il n'avait pas pensé que ce vieillard aurait pu monter jusque là, et qui l'y aurai poussé ? Il était bien trop idiot pour atteindre l'état de Super Saiyan, il en était persuadé. Ce Baddack-là était donc bien différent ?
— J'étais sûrement un mauvais père... commença Baddack en se rappelant, en même temps que son fils, cette époque...
57 ans plus tôt... Sur la planète Vegeta.Le lieu ressemblait à une cour d'école, ou une aire de jeux pour enfants. Des petits Saiyans vêtus simplement et d'âge oscillant entre cinq et huit ans y dépensaient leur énergie. Pour cela, il n'y avait aucun jeu ou construction, car ces objets étaient irrémédiablement détruits très vite. Au final, la seule chose qui résistait aux poings d'un Saiyan, c'était un autre Saiyan. On les laissait donc se courir après, se taper dessus, et pour certains, essayer d'apprendre à voler seuls, en sautant le plus haut possible, des centaines de mètres de hauteur, ce qui était facile, et en évitant de s'écraser avec brutalité sur le sol, ce qui l'était beaucoup moins. Usant de traditions instinctives puissantes qui ont toujours régis le règne animal, des groupes se formaient aussi, soit autour d'un chef, soit autour d'un souffre-douleur.
C'était le cas pour ce petit groupe. Plusieurs enfants Saiyans étaient en train de chanter une méchante ritournelle pour rire de leur camarade. Ils étaient quatre autour de leur victime, qui possédait les cheveux originalement longs.
— Mon père est si fort, mais je suis si faible ! Mon père est Baddack le héros, je suis Raditz le faible ! chantonnaient les enfants pour énerver leur camarade.
— Fermez-là ! Je suis pas faible ! rétorqua ce derneir en serrant les poings et les dents. Il était vraiment énervé.
— Tu es si faible, t'es même pas un Saiyan ! gueula l'un des gosses.
— Ta mère doit venir d'une autre planète ! ajouta un autre avant de rire.
— Un sous-peuple dont la population a été éradiquée ! continua sur la lancée un troisième.
— Ma mère est une guerrière d'élite Saiyanne ! rétorqua Raditz, qui disait la stricte vérité : sa mère était au top de l'élite, la fierté des saiyans.
— Ah, je sais ! Ton père non plus, c'est pas Baddack. T'as été trouvé sur une planète de vermisseaux !
— Tes parents étaient deux insectes ou un truc du genre !
C'en était trop. Il fallait faire taire ces enfants stupides qui le charriaient ! Il s'attaqua au plus proche :
— Je suis pas un insecte ! cria-t-il, le poing en avant.
Il y mettait toute sa hargne, toute sa force. Son adversaire l'esquiva pourtant facilement, et lui donna un violent coup de coude au visage pour le faire tomber. Il ne s'arrêta pas là : il posa un genou au milieu du dos de Raditz, empoigna son bras droit et l'amena vers lui. Raditz hurla de douleur.
— Ouais, vas-y ! criait un autre gosse pour l'encourager à faire mordre la poussière au faible Raditz.
Celui qui le maintenait au sol, non content de le maîtriser, le nargua avec sa queue, lui fouettant le visage. Raditz en profita. Serrant très fort la queue de sa main libre, il la mordit. Le sale gosse perdit toutes ses forces en même temps qu'il criait de douleur.
— Lâche ! Mais lâche ! criait-il par terre en tentant de donner des coups de pieds au visage de Raditz, qui ne voulait surtout pas lâcher prise.
— Gne vais te tuer-gn !
Raditz se redressa, toujours en mordant sa proie, et utilisa ses pieds pour frapper l'enfant qui avait perdu tout moyen de contre-attaquer. Les autres criaient des encouragements, pour Raditz. Ils changeaient vite de camp. En fait, ce qu'ils voulaient, c'était une bagarre.
— Gne vais te tuer-gn !
— Aïe ! C'est moi qui vais te tuer !
— Pas de meurtre dans la cour, fit simplement un adulte complètement désintéressé en train de lire un petit journal, assis sur un banc à plusieurs mètres de là. La surveillance de ces insupportables gamins rendait les responsables assez blasés. Et puis un peu de violence, ça ne faisait de mal à personne (proverbe Saiyans).
C'était là la première victoire de Raditz de toute sa vie. Contre, en plus, Brasca, qui était connu pour ne pas être la moitié d'un bagarreur ! Il en profita de longues minutes avant de le lâcher. Lorsqu'il le fit, Brasca se releva difficilement, et Raditz lui tourna le dos, s'en allant dignement, alors que les spectateurs riaient.
Raditz pensait que c'était terminé, qu'il lui avait donné une leçon, mais Brasca n'allait pas garder une telle humiliation.
— Je... vais te buter ! cria-t-il en s'élançant sur Raditz.
Il réagit rapidement, contrant les attaques, parant et contre-attaquant ensuite. Il avait un avantage : lui s'était pris qu'un coup de coude et ne ressentait qu'une petite douleur au bras droit et au milieu du dos. Mais l'autre s'était bien fait tabasser par terre. Il parvint tout de même à donner de sacrés coups à Raditz-le-faible. Mais ce dernier fini par gagner le combat plus loyalement, mettant KO son adversaire. Fier de lui, il courut retrouver son père pour lui annoncer cette bonne nouvelle !
Baddack, son père, se préparait dans une salle pour partir en mission. Il revêtait son armure de combat noire et verte quand Raditz entra en criant :
— Hé Papa ! Hé Papa ! J'ai battu Brasca ! J'lui ai mis la misère ! fit-il en serrant le poing devant lui en signe de victoire, et ce, malgré son état lamentable, avec des traces de sang un peu partout.
Baddack se retourna pour lui dire :
— C'est bien, je dois y aller.
Il s'en moquait éperdument. En plus, son fils avait peut-être gagné mais il fallait voir dans quel état il était. Couvert de blessures il lui manquait même une dent ! Qu'importe...
— Ton frère est né, lui dit-il en marchant dans sa direction, ou plutôt vers la sortie. Je vais voir ça.
— Ah cool ! Je viens.
Après cinq ou six minutes de marche sans rien se dire, au grand dam du petit Raditz qui cherchait la reconnaissance de son père, ils arrivèrent à la salle où étaient entreposés une bonne vingtaine de bébés dans des petits couveuses. Certains étaient prêts à être envoyés sur des planètes, d'autres à rester et à vivre leur enfance sur la planète Vegeta, comme ce fut le cas de Raditz.
Baddack se dirigea vers la couveuse qui était censée être celle de son fils. Il le regarda un instant. Il dormait paisiblement... pour le moment. Il appuya sur un petit bouton de son radar à son œil gauche pour voir sa puissance.
Il soupira légèrement et tourna les talons. Raditz prit rapidement sa place pour regarder son frère fraîchement né.
— Kakarotto ! Hey, Kaka ! Je suis Raditz !
— Un autre faible. C'est encore un échec... fit Baddack doucement.
Mais Raditz l'avait entendu... Encore une fois, il était placé dans le camp des faibles... Bof, qu'importe, il lui avait pas encore raconté en détail sa victoire sur Brasca ! Il allait changer d'avis !
— Oh, tu crois ? fit une voix de femme pas très loin.
Raditz se retourna légèrement. C'était sa mère, Hanasia.C'était une femme plutôt jolie. Les combats ne l'avaient pas défigurée, pour le moment en tout cas. Elle avait de long cheveux... Pour sûr, c'était la mère de Raditz, on ne pouvait pas en douter.
— Il n'y avait pas de scouter ici quand nous sommes nés. Peut-être que tu étais à 1 comme lui, fit-elle à Baddack, père de ses deux enfants. Les chiffres ne signifient rien.
Ces mots faisaient plaisir à Raditz. Vu comme ça, elle paraissait tendre avec les enfants. Mais en fait, elle n'en était pas moins sévère... Mais tout de même, elle comprenait que lui et son frère n'étaient peut-être pas aussi faibles que le voyait Baddack. Touchant son scouter avec un doigt, elle regarda plusieurs enfants :
— Regarde ces bébés... trois, cinq... Sept ici. Celui-ci est à quinze ! Penses-tu vraiment qu'il va devenir une élite ? Non, monsieur. Et celui-ci est à... Dix... mille ?
C'était la couveuse juste à côté de celle de Kakarotto. Son scouter était-il détraqué ?
— Ouais. Très drôle, répondit Baddack pensant à une blague. Un bébé avec dix mille unités, c'était juste impossible !
Un étrange alien les interrompit :
— Monsieur Baddack ? Miss Hanasia ? Pourriez-vous venir par ici, s'il vous plaît ?
Les deux géniteurs de Raditz et Kakarotto se regardèrent, puis s'approchèrent de l'alien aux oreilles pointues.
— Nous avons des ordres du seigneur Freeza pour vos fils, leur dit-il. Bien que leurs niveaux de puissances soient très faibles, il accepte de leur donner une chance et de les envoyer faire une mission. Raditz ira en entraînement, et Kakarotto sur une planète dont les habitants sont très faibles.
— J'suis ton grand frère, disait Raditz au bébé Kakarotto pour éviter d'entendre une fois de plus qu'il était faible. Tu devras faire tout ce que j'dis !
En son for intérieur, il espérait que son petit frère ne le dépasse jamais.
— C'est une petite planète, un grand nombre de pleines lunes par an, un dixième de votre gravité... continuait d'expliquer l'alien. Le niveau de puissance moyenne est de 3,23. Comme vous pouvez le voir, il a toutes les chances de...
— Ne vous inquiétez pas pour le bébé, coupa Hanasia en souriant et en serrant ses poings devant elle comme si c'était couru d'avance. Il va transformer la planète en un rocher désert. Quel est le niveau de puissance le plus haut ?
— Nous avons vu des puissances de cent cinquante à deux cents. Mais il s'agit de trois ou quatre personnes. La majorité des meilleurs sont à trente, quarante.
— Ce sera facile pour lui. Ce n'est pas comme s'il allait rencontrer les maîtres les plus forts dès sa première journée sur la planète, dit la mère de Kakarotto en regardant Baddack.
— Peu importe, fit le père de ses deux enfants, qui lorgnait la porte de sortie.
— Je veux dire, quelles sont les chances pour que ça arrive ? continua-t-elle pour elle-même.
Qui trouvera Kakarotto quelques jours plus tard ? Son Gohan, l'homme le plus fort de la Terre (ou pas loin) ! Si elle savait...
— Très bien. Raditz décolle aujourd'hui. Kakarotto part dans dix jours.
— Parfait. Je vais entraîner mon bébé à tuer. Il sera prêt, fit Hanasia en faisant craquer les articulations de ses doigts.
— Oui, joue avec ton gosse. Mon unité m'attend, donc bye-bye, fit Baddack en s'en allant tout simplement, complètement désintéressé par l'avenir de ses deux fils trop faibles.
Raditz partit quelques heures plus tard... sans avoir pu parler plus longuement avec son père, sans avoir pu lui parler de Brasca, de sa victoire, du fait qu'il n'était pas si faible. Il était parti sans lui dire au revoir, sans un regard. Rien. Dans l'univers 13 comme dans bien d'autres, Raditz ne revit plus jamais ses parents. Dans l'univers 3, Baddack vit son destin changer...
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