DB Multiverse
Dragon Ball Multiverse, le roman
Écriture par Loïc Solaris & Arctika
Adaptation par Loïc Solaris & Salagir
Relecture par Koragg
Avec bien plus de détails, redécouvrez l'histoire de DBM. Cette novélisation est vérifiée par Salagir, elle contient également des ajouts de son cru, qui n'étaient pas racontables en manga, c'est donc un véritable annexe à la BD !
Ce manga est en pause. La suite arrivera bientôt...
Intro
Partie 0 :0Partie 1 :12345
Round 1-1
Partie 2 :678910Partie 3 :1112131415
Partie 4 :1617181920
Partie 5 :2122232425
Partie 6 :2627282930
Lunch
Partie 7 :3132333435Round 1-2
Partie 8 :3637383940Partie 9 :4142434445
Partie 10 :4647484950
Partie 11 :5152535455
Partie 12 :5657585960
Partie 13 :6162636465
Partie 14 :6667686970
Night 1
Partie 15 :7172737475Partie 16 :7677787980
Partie 17 :8182838485
Partie 18 :8687888990
Round 2-1
Partie 19 :9192939495Partie 20 :96979899100
Round 2-2
Partie 21 :101102103104105Partie 22 :106107108109110
Partie 23 :111112113114115
Night 2
Partie 24 :116117118119120Round 3
Partie 25 :121122123124125Partie 26 :126127128129130
Partie 27 :131132133134135
Partie 28 :136137138139140
Partie 29 :141142143144145
Partie 30 :146147148149150
Partie 31 :151152153154155
Partie 32 :156157158159160
Partie 33 :161162163164165
Chapitre 83 par Lunecume
On ne peut plus dubitative, Son Bra observa la troupe de héros qui livrait l’assaut. Quelque chose ne tournait pas rond depuis qu’elle s’était réveillée mais quoi ? Elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus.
Ecarquillant largement ses maléfiques mirettes, Ozotto fit jaillir deux puissants rayons rouges de ses yeux. Le groupe se sépara pour mieux esquiver l’attaque. Le ring explosa, touché par les rayons destructeurs, et se disloqua en mille morceaux de tailles et de formes variées.
Mirai Gohan se servit de l’un des blocs comme appui avant de bondir férocement vers le monstre. Il brandit son bras manchot… -enfin son moignon si vous préférez— et brama :
— Go go Gadget au poing !
Et de son avant-bras coupé jaillit un gant de boxe monté sur ressort qui frappa l’ennemi en plein visage. Une molaire jaillit et brilla un instant dans la douce lumière des projecteurs. Ozotto passa sa langue sur l’espace vacant dans sa bouche et son sourire s’évanouit.
— Enfer et damnation ! Quand je pense que…. Micro !
L’un des Vargas s’empressa de jeter un micro vers le ténébreux personnage qui s’en empara prestement.
— Quand je pense, poursuivit-il, que j’ai tué le dernier dentiste-prothésiste de mon univers samedi dernier ! Il est grand temps que j’étende ma suprématie sur tous les univers afin que ma personne reçoive les soins qu’elle mérit…
Le terrible monstre n’acheva pas sa phrase car, pendant qu’il racontait sa vie avec moult passion, Marron lui avait lancé un frisbee en forme de croissant de lune qui se ficha entre ses lèvres, lui dessinant un affreux rictus mécontent.
— Marron, mon collier ! cria Broly jr en s’envolant à toute vitesse vers Ozotto pour récupérer son bien.
— Il serait temps que tu laisses tomber ces artefacts de gonzesse ! gronda Chuck en s’élançant à sa suite.
Ozotto recracha le croissant de lune si violemment que le jeune Saiyan prit une volée de postillons sur le visage. Il stoppa net et s’essuya la figure avec des gestes frénétiques. Chuck eut un instant d’hésitation et décida finalement de venir en aide au jeune garçon. Ses cheveux étaient suffisamment épais pour nettoyer les crachats maléfiques et non-hygiéniques d’Ozotto.
Pendant ce temps, la molaire qui était tombée au sol avait muté en une espèce de Saibaman albinos et Yajirobé, secondé de Marron, l’affrontait du bout de sa lame. Le petit monstre d’ivoire se mouvait avec force et agilité. La jeune fille à la blonde natte tentait de l’atteindre mais en vain ! La molaire transformée possédait la grâce d’une ballerine et elle filait entre les coups d’épée, de poing et de pied comme si elle avait déjà soigneusement étudié la chorégraphie de ses adversaires.
Broly Jr était à présent propre comme un sous neuf, il put enfin partir à la recherche de son collier. Ses yeux luisaient avec inquiétude, il semblait que ce bijou revêtait une importance particulière pour lui. Un porte-bonheur, peut-être ?
Quoiqu’il en fût, le jeune garçon, sans le savoir, offrait une cible facile pour le cruel Ozotto. Fort heureusement, Mirai Gohan, tel l’œil du ranger qui pèse sur sa ville, veillait. Le demi-Saiyan à la joue tailladée se jeta en avant :
— Go go gadget à la Ra’Fa Bian !
— JE T’AAAAAAAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIMMMMMMEUUUUUUUUUUH !
La chanteuse sur ressort qui jaillit du moignon avait laissé exploser sa voix millénaire. Elle vrilla littéralement les tympans d’Ozotto dont les conduits auditifs se mirent à saigner.
C’était maintenant ou jamais ! L’ennemi, troublé et complètement désorienté, pouvait être vaincu !
Chuck fonça alors en poussant un râle mâle et frappa le monstre en plein ventre, les deux pieds joints.
Ozotto fut catapulté en arrière mais il reprit ses esprits et répliqua en attrapant d’une main vengeresse l’épaisse tignasse de Chuck :
— Tic, tac, tic, tac, énonça la créature d’un air sardonique, c’est le moment de mourir !
— Je ne porte pas de montre, hurla Chuck, je décide de l’heure qu’il est !
D’un mouvement brusque, le terrien s’arracha de la prise de son adversaire, sacrifiant au passage une partie de sa chevelure, ce qui laissa un trou béant au sommet de son crâne. Dans l’œil de Chuck un éclair de rage tourbillonnait et son poing vint heurter le menton d’Ozotto dans un fracas de tous les diables !
— Et j’ai compté jusqu’à l’infini… deux fois ! termina Chuck tandis qu’Ozotto s’écroulait au sol.
— Ça nous fait une belle jambe, s’écria Son Bra les yeux toujours rivés sur cet étrange spectacle.
Le silhouette d’Ozotto se déploya dans les airs, comme dans un film au ralenti, et heurta le sol dans un bruit sourd… et dans l’indifférence générale. Où que l’on regardait, que ce soit dans les gradins ou dans les espaces réservés aux combattants, chacun semblait vaquer à ses occupations. Finalement Vegetto avait entamé une partie de morpion avec Gast Carcolh. Les combattants en armure de l’univers 19 discutaient chiffons tandis qu’ils lustraient leurs équipements avec une abnégation presque religieuse. Dans l’univers 6, le gang de filles se livrait à un jeu d’action-vérité. D’ailleurs Son Bra le remarqua au moment même où l’une des filles lançait un gage :
— Tu dois porter l’enfant de Kakarotto avant la fin du tournoi !
— Mmh, aucun intérêt, murmura la Bra de l’univers 16 en détournant dédaigneusement la tête.
Les seuls à se préoccuper réellement de ces évènements étaient les Vargas dont les piaillements avaient scandé le combat. L’un de ces piafs, d’ailleurs, avait tellement pris à cœur cette bataille qu’il en avait pondu un œuf.
La troupe des cinq héros s’étaient rassemblée autour du corps inanimé de leur ennemi. Ils échangèrent des regards et des sourires satisfaits mais quelque chose dans leur maintien montrait qu’il n’avait pas douté une seule seconde de leur victoire.
C’est alors que la créature ressemblant vaguement à un Saibaman blanc vint les saluer en effectuant une courbette :
— Merci, ô vaillant héros ! Vous m’avez libérée du terrible sort qui pesait sur moi ! Je suis la princesse Grossa-Mola et voilà plus de cent ans que je devais, impuissante et soumise, mastiquer l’odieuse nourriture qu’ingérait le sinistre ozotto. Je vous passerai les détails sordides mais il était loin de manger bio. J’ai traversé les affres de la malnutrition, du gras et du sucre mêlés. Désormais, je peux retrouver enfin ma famille, mes amis, mon amour… et réaliser mon rêve : devenir danseuse étoile ! Et tout cela grâce à vous !
Mirai Gohan acquiesçait d’un air entendu, Chuck avait posé une main sur son propre cœur en soupirant d’un air attendri. Marron aidait Broly Jr à remettre son collier avec un air d’exaspération.
— Ne nous remercie pas, répliqua Yajirobé en rentrant son sabre, nous sommes le Chuck Super Sentai après t…
— STOOOOOOOOOOOOOOP !
Un cri tonitruant avait percé les airs et rempli l’arène entière. Une voix puissante et suraigüe qui semblait descendre de nulle part et qui résonnait partout. Mirai Gohan fronça les sourcils : un portail dimensionnel s’ouvrit au-dessus d’eux dans une épaisse lueur blanche. Un vaisseau en forme de flèche apparut et descendit lentement. Ses couleurs principales s’inscrivaient dans le rouge, le jaune et le bleu.
L’étonnante soucoupe, qui n’avait pas la forme d’une assiette pour changer, s’ouvrit par le bas et la voix qui avait déjà retenti s’éleva à nouveau :
— NUL ! NUL ! NUL ! Personne n’y croira ! Personne n’en voudra ! Quoi ?! Tout ça pour ça ?! Le tournoi le plus extraordinaire, le plus gargantuesque, le plus dantesque, le plus éléphantesque de tous les temps et de tous les univers, troublé, pollué par un monstre à nul autre pareil, le terrible, sinistre, affreux, puant Seigneur Ozotto…. Et le combat s’achève avec un coup d’pied dans l’bide et une molaire qui va jouer le lac des Cygnes ?! Vous savez avec quoi ça rime tout ça ?! Avec chute d’audience, déprogrammation ! FAILLITTE !
Marron tapa du pied sur le sol en serrant les dents, le front levé vers la provenance de la voix :
— Cesse donc de t’exciter, Bansa ! Nous ne travaillons pas pour toi ! Réserve tes scénarios bidons pour tes séries ! On parle réalité ici ! Notre combat contre Ozotto a brillé par sa cohérence et sa pertinence ! (……)
— Que tu crois ! Je n’ai rien contre les fins mielleuses et pleines de bons sentiments mais le récit alambiqué de la princesse Grossa-Mola… Non, désolé, je n’y crois pas une seconde ! Il ne manquerait plus qu’une révélation de dernière minut…
— Oh ! s’écria Mary-Sue de l’univers 2, Grossa-Mola, ma cousine !
— Mary-Sue ! s’exclama à son tour Grossa-Mola les yeux embués de larmes. Mais non, tu te trompes, tu es ma tante au second degré ainsi que ma grand-mère !
— ….. Aaaaaarrrrrrghhhh ! hurla Bansa, non, c’en est trop ! Je souffre, je meurs, je suis mort et enterré !
Tout en poursuivant sa longue plainte d’agonie pure, Bansa se montra.
C’était un Namek… Un Namek de petite taille avec deux couettes blondes. Des cheveux blonds à la Candy et une robe d’un rouge carmin qui rajoutait un degré à l’horreur du spectacle.
Son Bra mit sa main en visière devant ses yeux comme si elle avait eu la berlue et son nez se plissa en signe de dégoût :
— ‘Sont pas asexués les Nameks, normalement ? s’enquit-elle.
Autour d’elle, les membres de son univers se pressèrent.
— Bah, dit Trunks, on n’en a jamais eu la preuve formelle…
Et les pupilles inquisitrices de Gohan, Goten, Trunks et de Son Bra se braquèrent sur Piccolo dans un silence lourd de sous-entendu.
— ….. Rien à cacher mais rien à montrer non plus ! Arrêtez de me fixer ! lâcha froidement ce dernier en serrant les dents.
Ils n’eurent pas le temps de se plonger sur le sujet que Bansa partait à nouveau dans des milliers de reproches à l’encontre du Chuck Super Sentai. Mirai Gohan, serrant le poing, finit par l’interrompre :
— Ça suffit, Bansa, cesse ta quête ridicule ! Nous ne travaillerons jamais pour toi ! Nous sommes plus libres que le vent qui file dans la plaine. Nous ne t’appartenons pas…. JE ne t’appartiens pas !
— Après tout ce que j’ai traversé pour toi, répliqua Bansa, acerbe, je ne pourrais pas me satisfaire d’un tel discours !
— Tu veux nous combattre ?! lança Marron prête à en découdre.
— Ne te gêne pas, renchérit Yajirobé en dégainant son sabre.
Fou de Rage, Bansa bondit de son vaisseau et ouvrit largement sa bouche à dents pointues :
— Final Flash Yoshi ! cria-t-il et l’instant d’après il se mit à cracher des œufs globuleux qui jaillissaient du fond de se gorge avec la cadence d’une mitraillette.
— Je m’en charge ! lança Broly Jr d’une voix qu’il voulait assurée.
Le jeune garçon n’avait pas pu briller comme il l’avait souhaité durant le combat contre Ozotto et il comptait bien se rattraper dès à présent.
Brandissant ses deux mains en avant, il lança une salve d’énergie d’une chaleur étouffante. Les ondes brûlantes traversèrent les œufs sans les briser et… miracle ! La chaleur provoqua l’éclosion des projectiles et des centaines de petits poussins tombèrent, véritable neige de duvet jaune.
— Ooooooooooooooooooooh ! firent les Vargas dont l’instinct paternel était avivé par tant de mignonnerie.
Bansa cessa net son attaque, abasourdi devant ce déluge de volailles. Il se laissa mollement tomber sur l’un des morceaux du ring qui flottait dans les airs.
— Audience, chute libre, murmura-t-il, et il se mit à pleurer bruyamment.
— Allons, lança Mirai Gohan en le rejoignant. Arrête, tu es ridicule ! Il est temps que tu tires un trait sur tout cela et que tu redeviennes enfin toi-même…
— Moi-même ?! glapit le Namek en tirant sur ses couettes blondes. Redevenir le petit être insignifiant que j’étais ?! Celui qu’on ne remarque jamais ?! Celui qui est juste bon à soigner les bobos et qu’on jette après utilisation ?!
— Enfin, Dende… soupira Mirai Gohan.
— QUOI ?! hurlèrent les Gohan des univers 16 et 18 tandis que les Trunks et Goten de ces mêmes univers ouvraient de bouches en cul de poule.
Dende ?! Le tout-puissant actuel de leur monde était, dans une autre réalité, un producteur fou déguisé en couguar ?!
Comme s’il avait deviné leur interrogation, Bansa alias Dende se tourna vers eux avec une moue de mépris :
— Je vous interdis de me juger ! Vous ne savez pas par quoi je suis passé. Oh, je connais vos univers, je les ai bien étudiés. Nul ! Néant ! Aucun scénario plausible ! Même si je dois avouer que ma situation dans vos réalités est plus enviable que la mienne ! Sachez que de là où je viens, je n’ai pas eu la chance d’être choisi pour devenir le nouveau tout-puissant… J’étais en train de joueur au scrabble quand vous êtes passés sur la nouvelle Namek pour chercher un candidat ! Je gagnais avec un mot compte triple, je ne pouvais pas abandonner, je ne pouvais pas ! Et j’ai laissé passer ma seule chance de retourner sur terre… Ma seule chance de retrouver celui que j’ai toujours aimé, celui pour qui mes entrailles se sont consumées dès le premier instant où je l’ai vu.
Et Dendé fixa intensément Mirai Gohan et un filet de morve coula de son nez.
La mâchoire des Gohan 16 et 18 manqua de se décrocher.
Dans l’univers 16, Trunks et Goten se retenaient tant bien que mal pour ne pas éclater de rire et Trunks finit par demander :
— Bra, pas de commentaire ?
— Non, là en fait j’essaie de me suicider en retenant ma respiration, ça ne se voit pas ?
Le Gohan du futur, quant à lui, semblait terriblement ennuyé et lassé, comme s’il avait l’habitude de cette rengaine.
— Dendé… Je te l’ai déjà dit cent fois, tu auras beau te faire des implants capillaires et porter des robes provocantes… Toi et moi, c’est impossible.
Le petit Namek baissa le front et sembla plus sombre que jamais.
— Ainsi donc, tu ne changeras jamais d’avis, je n’ai plus le choix.
Il s’envola brusquement pour se poser sur son vaisseau qui n’avait pas bougé et écarta vivement les bras en hurlant :
— Je vais donc utiliser ma technique secrète ! Valse des fantômes, à moi !
Et des volutes de fumée verte tourbillonnèrent autour de lui, le temps et l’espace semblèrent se distendre tandis qu’on entendait une longue plainte lugubre qui semblait provenir de l’enfer lui-même. Des figures apparurent… celle du chevalier en armure explosé par Uub, de la jeune fille atomisée par Vegeta 13…
— Super… marmonna Son Bra, il va appeler tous les loos…
… et Pan, Pan 16 ! Son spectre venait de prendre forme au milieu des autres.
Son Bra se tut brusquement et sans prendre le temps de penser elle se précipita dans les airs, à la poursuite du fantôme.
— Pan ! cria-t-elle en tendant la main vers sa défunte amie et nièce.
Le fantôme eut un large sourire et tendit lui aussi sa main transparente :
— Tire sur mon doigt !
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