DB Multiverse
DBM Univers 16 : La fusion de deux vies
Écriture par Syl & Salagir
Relecture par Loïc Solaris & Foenidis
Lorsque Vegetto entra dans le corps de Buu, il fit un choix : garder son bouclier (U16) ou le lâcher (U18). Voici l'histoire de ce qu'il s'est passé après... Bien que Vegetto ait sauvé l'univers, Son Gokû et Vegeta, eux, ont définitivement disparu...
Ce manga est terminé !
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Partie 2 :91011121314
Partie 3 :15161718192021222324
L'attaque du Dragon (part 2/3)
Résumé des épisodes précédents : Bah, cliquez sur la flèche de gauche et lisez le chapitre précédent. Non mais.
L'attaque du poing du Dragon ! Si Bulma ne peut le faire, qui le peut ?
Le lendemain, Trunks seul revint dans la cachette de Tapion pour lui apporter un petit déjeuner.
Mais il fut étonné d'y trouver l'usine délabrée, résultat du court passage du buste du monstre dans notre réalité.
— Tapion ? Où êtes-vous, Monsieur Tapion ? Vous allez bien ?
Il était là, au milieu des gravats, toujours aussi grave et peu accueillant.
Rougissant, et profitant que Tapion feignait d'ignorer sa présence, Trunks parla tout haut, vantant les mérites de la cuisine qu'il apportait. Il lui demanda d'où il venait, et quel âge il avait. Il se présenta et donna le sien. Il lui dit que lui aussi était sûrement un héros, car il avait combattu le grand démon Buu, qui menaçait tout l'univers. "Vous connaissez Buu, Monsieur Tapion ?"
Mais Tapion n'avait que faire de ces histoires d'enfant.
Et soudainement, un mouvement furtif ! Tapion se leva, inquiet et méfiant. Trunks regarda autour de lui en s'étonnant.
Hoï le sorcier tomba du plafond et se jeta sur Tapion, lui arrachant l'ocarina qui était accroché à son côté.
— Nooon ! cria Tapion soudainement désespéré, alors que Hoï s'enfuyait à toutes jambes....
Vlam ! Une grande douleur, Hoï cria. Que s'était-il passé ?
Hoï était contre le mur de l'usine, bien contre son gré. Le gamin auquel il n'avait prêté aucune attention l'avait plaqué en un instant, avec une force dépassant l'entendement.
— Vous avez volé ce truc à Tapion, dit Trunks, le regard méchant. Rendez-le lui.
Hoï savait qu'il y avait sur Terre de monstrueux guerriers. Le naïf héros justicier en costume en était, il le savait et avait d'ailleurs pu voir ses immenses pouvoirs dans la nuit. Mais ce gamin ? Comment aurait-il pu deviner ?
— Tu... tu te trompes mon petit ! dit-il en suant. Tapion n'est pas ce que tu crois qu'il est ! Je suis là pour vous aider ! Le monstre qui a attaqué la ville, cette nuit, c'était lui !!
Trunks regarda son héros pour voir sa réaction, et il en fut énormément surpris. Tapion regardait vers le bas, d'un air totalement coupable. Quoi donc ? Mais ce vieux disait pourtant des choses incohérentes ! Que cachait Tapion ?
— Menteur, dit Trunks. Hier tu nous disais que Tapion était un héros. C'est toi qui a voulu le libérer.
— Bon sang, pensa le sorcier, ce gamin n'est pas la moitié d'un imbécile...
Trunks arracha l'instrument de la main du sorcier qui était à peine plus grand que lui.
— C'est à Tapion, dit-il. Et il fit quelques pas vers le héros, et lui tendit son ocarina.
— Merci, dit le héros. C'était le premier mot qu'il adressait au garçon. Cela remplit Trunks de joie.
Hoï s'en alla de l'usine comme une flèche et en maugréant, sous le regard discret de Vegetto.
— C'est bien, mon fils, pensa le double Saiyan, tu as un bon jugement. Maintenant, vieille racaille, que vas-tu faire pour recréer ce monstre ? La flûte magique de Tapion est donc ton seul obstacle ?
Vegetto se demanda s'il ne devait pas intervenir. La ville avait déjà été partiellement détruite à cause de cet homme. S'il le laissait réussir son plan, n'agissait-il pas comme Vegeta qui était pleinement responsable de la création de Perfect Cell, et avait mis l'univers entier en danger ? Mais si une partie ou l'autre du monstre devait ressortir, il n'aurait qu'à les téléporter au loin. Le combat serait alors sans danger pour la population. Il se dédoubla à nouveau, puisque les deux personnes à surveiller s'éloignaient déjà.
Trunks et Tapion discutèrent un peu. Cette scène et la confiance que lui avait témoignée l'enfant, avaient brisé la glace. Et quand le soir tomba, Trunks invita Tapion à venir chez lui. L'image furtive de son petit frère traversa l'esprit de ce dernier qui accepta.
Après lui avoir montré ses jouets, et raconté mille choses, Trunks s'endormit, et Tapion entreprit de regagner le chemin de l'usine. Mais la porte était barrée par Bulma.
— Un thé, Monsieur Tapion ?
— Non merci, je...
— Un... Thé. Insista la mère de Trunks en séparant les deux mots, montrant que cette proposition n'était pas déclinable.
Troublé par l'ordre de la mère de son nouvel ami, Tapion remarqua alors une troisième personne, adossée à l'encadrement de la porte. Cheveux en pics, regard pénétrant, il semblait être le garde du corps de la femme. Tapion l'avait déjà vu, il était dans le groupe qui l'avait libéré. Il ne pouvait pas dire non.
Devant l'eau chaude, le couple fit parler Tapion, qui finit par révéler toute son histoire. Vegetto qui ne dit presque rien durant toute la conversation, se félicitait d'en avoir déjà deviné une bonne partie.
(Pour ceux qui n'auraient pas la chance de connaître l'histoire en question, lisez le chapitre 21)Il prit enfin la parole.
— Tu n'as plus à t'inquiéter, Tapion. Ici, ce genre de créature ne nous résistera pas. Je t’emmènerai dans un lieu désert, où tu y lâcheras ton monstre, on s'en occupera sans soucis. La salle du temps aurait été parfaite, mais elle est cassée.
— Non ! fit-il, effrayé. Vous ne pourrez pas détruire un tel monstre, il est invincible !
— C'est nous les invincibles. Tu ne le sais peut-être pas, mais les jambes de ton Hildegarde se sont faites ridiculiser par l'un d'entre nous hier.
— Je l'ai vu, et j'ai joué de la flûte pour qu'elles re-rentrent dans le sorcier. J'ai bien vu surtout qu'elle n'avaient été affectées par aucune attaque !
— Bah, on prends toujours notre temps au début.
— Hum, toussota Bulma. Veget...to, je ne pense pas que faire sortir les monstres soit toujours la meilleure solution. Je ne te ferai pas l'affront de te rappeler qu'avec un peu de prévention, et un peu moins de ... hum, oui, de TOI, nous aurions supprimé dans l’œuf les menaces cyborgs, Perfect Cell, et Buu.
Vegetto en resta bouche bée. Il est vrai que lorsque le Trunks du futur les avaient prévenus, Gokû et Vegeta s'étaient refusés à traquer Gero préventivement. Quant à Buu et Perfect Cell, c'était directement à Vegeta qu'elle s'en prenait. Elle n'avait toujours pas digéré la traîtrise de son homme qui avait décidé de se laisser contrôler par Babidi pour l'oublier, elle et son fils, afin de combattre Gokû. Profitant qu'il était devenu Vegetto, le sujet n'avait jamais été abordé. Il ne s'était jamais excusé. Pourtant, cette faute était de loin la pire de toutes aux yeux de Bulma.
— Fais comme tu veux, dit-il en boudant, et quittant la pièce (à pied, pour une fois).
Bulma se tourna vers leur invité.
— Vous ne pouvez pas dormir car le monstre sort à ces moments, n'est-ce pas ? J'ai la solution. Nous avons ramassé les morceaux de la boîte à musique, et d'ici demain, j'en aurai créé une version géante où vous pourrez dormir tranquillement, sans risques !
— C'est possible ? fit Tapion avec pour la première fois, plein d'espoir dans les yeux.
— Ah ah ah ! Je suis un génie ! Comptez sur moi.
Et il compta. Tapion resta éveillé toute la nuit, et au petit matin, Bulma l'interpella.
Dans l'atelier de la grande maison, une grande boîte avait fait son apparition. On y reconnaissait des morceaux agrandis et retouchés de la boîte à musique. Bulma avait utilisé les mêmes matériaux, et le même design.
Plusieurs personnes pouvaient y entrer en même temps, et son unique mobilier était un lit. Sur les côtés, d'étranges boîtes noires étaient accrochées.
— Qu'est-ce que sont ces... ? demanda Tapion en pointant vers l'une d'elles.
— Oh ce n'est rien, ça, dit Bulma. Des enceintes. C'est mon père.
— Mais enfin ma fille, fit le professeur Brief en apparaissant derrière eux. C'est une boîte à musique, non ? Comment imaginer telle chose sans un son de qualité ?
— Bref, comme je disais, ce n'est rien. Monsieur Tapion, vous devez être fatigué, je vous souhaite une bonne nuit.
Et Tapion laissé seul, se coucha et s'endormit aussitôt.
Hoï n'avait pas dit son dernier mot. Il savait qu'avec ou sans son ocarina, Tapion finirait par devoir libérer le démon à neuf queues en lui. Il lui suffisait d'être un peu patient. Il alla de nouveau en ville et laissa la partie basse s'échapper de lui, sous forme de fumée.
Alors que le démon commençait à sortir de lui, il sentit une main dans son dos, et des doigts autour de son cou.
Quelqu'un était derrière lui, et instantanément le menaçait !! Il n'avait pourtant détecté aucune présence !
— Re-rentre ton pokémon, dit son agresseur, sinon je t'arrache quelques organes vitaux.
— Si... si tu me tues, le monstre sera libéré pour toujours ! Souffla le sorcier.
— C'est vrai ? Dans ce cas, je vais te tuer tout de suite alors, dit la voix, très sûre d'elle.
— Ça... ça n'a pas de sens ! Tu ne veux pas qu'il soit libéré, tu bluffes !
— En fait, mon cœur balance. Là, j'agis de façon raisonnable. Mais un petit chaos, j'adorerais ça. Allez, obtempère !
Le sorcier suait à grosses gouttes. Il était dans une sale situation. La force de Hildegarde ne pouvait l'aider ici. Il sentit les doigts se fermer sur son cou. Il comprenait qu'aucun de ses sorts de petit sorcier ne pourrait le protéger contre ce guerrier.
— Je... vais le reprendre, mais tu dois t'éloigner de moi pour cela. Une autre présence empêcherait la fumée de... aie, arrggl !
— Tu es extrêmement drôle. Vegetto serrait un peu plus. Je ne bouge pas d'un pouce.
Hoï paniqua et les jambes du démon géant apparurent au-dessus de la ville. Leur premier acte serait de tomber sur le sol, détruisant déjà un bloc de maisons.
— Et merde ! dit le guerrier qui se téléporta dans l'instant à côté des jambes du démon. Il toucha ces dernières de sa main et se téléporta à nouveau avec elles.
— Guuueuuu ! Souffla Hoï libéré. Il se tâta la gorge en respirant fort. Puis il se demanda où étaient passés sa créature et son ennemi.
— Je te présente ma planète actuelle d'entraînement ! dit Vegetto aux jambes qui ne l'écoutaient pas. Jupitron-9 ! Les Kaioshins m'en ont parlé, elle est plutôt simple à repérer. Je peux te dire que tu n'es pas près d'en partir, toi qui ne sait même pas voler.
les jambes se changèrent en fumée, et soudainement, celle-ci disparut.
— Et tu vas pouv... heu, où es-tu ?
Plus aucune trace énergétique. Vegetto se téléporta en urgence vers la Terre.
— Merde. Merde, merde, merde !
Les jambes étaient bien là. Elle avaient atterri sur le sol. Elles avaient écrasé un bloc de maisons. Elles avaient tué des gens. Bon sang mais pourquoi tout le monde savait se téléporter de nos jours ?!? Évidemment, aucune trace du petit sorcier rouge. Il s'était bien caché maintenant.
Bien tant pis. Vegetto allait devoir lui montrer que son adversaire précédent n'était que le deuxième homme le plus fort de l'univers. Et qu'avec lui Vegetto, ce serait bien autre chose. Pour faire bonne mesure, il se transforma en super Saiyan.
— Tu vas voir, pensa-t-il en se jetant sur le demi-monstre. Tu vas voir Bulma, je vais faire dans l'efficacité. Il ne fera pas tomber une pierre de plus. Non mais !
Comme son fils, il commença par un coup sur les jambes. Il le donna en direction du ciel, car il y avait mis tant de puissance que l'air autour aurait créé une déflagration pouvant détruire toute la ville. La cheville encaissa le coup en se déformant, mais le monstre ne fut pas entraîné en l'air comme espéré. Quelle inertie délirante ! Sous la douleur sûrement intense, la longue queue du monstre s'apprêtait à faire un grand demi-cercle sur de nombreux quartier de la ville, les pulvérisant en passage. Mais Vegetto était au taquet. Il se téléporta sur le chemin de la queue et la stoppa net.
Il téléporta le monstre à un kilomètre de hauteur, et le cribla de coups. C'était comme la boîte à musique. Les attaques glissaient ou se perdaient. Il attaqua avec puissance et vitesse, pensant que le monstre n'arriverait peut-être pas à se transformer en fumée s'il était trop occupé. Mais le monstre se transforma quand même.
— Ah non bordel ! Zut, il faut que je trouve son invocateur !
Dans son caisson, Tapion faisait de terribles cauchemars. Il voyait son innocent petit frère se faire tuer. Il voyait Hildegarde reconstitué, détruisant sa planète. Puis il se voyait dans sa boite à musique géante, fixé par une paire d'yeux monstrueux. Écrasée par la petite salle, la tête d'Hildegarde cherchait à sortir mais ne le pouvait pas.
Et il se mit à crier, car ce n'était pas un rêve. Le haut du démon cherchait à sortir profitant de son sommeil.
— Mon oca...
Le cri de la bête emplit la salle. Tapion se boucha les oreilles. Quelque chose n'allait pas. Il n'était pas dans cette salle en stase ou hibernation, comme il l'était dans la petite boîte à musique. Ils étaient bien enfermés, et Hildegarde ne semblait pouvoir sortir, mais Tapion ne pourrait pas dormir pour autant.
Le buste du monstre continua à crier et se taper le crâne contre les parois. Et elles se fissurèrent.
Si ce caisson pouvait retenir la fumée d'Hildegarde, il restait par contre sensible aux coups physiques. Une nouvelle attaque fit trembler tout le caisson et Tapion entendit des bruits de craquement. Une fissure s'agrandit et un trou de quelques centimètres apparut. Hildegarde se transforma dans l'instant en fumée.
— Nooon ! cria Tapion qui comprit que le monstre s'était échappé. Il prit sa flûte et en joua. Aucun effet, aucune présence. Il essaya de nouveau. Rien. D'où le démon était, il n'entendait plus sa musique.
Tapion se jeta sur la porte et la débloqua. Il sortit pour se retrouver dans l'une des grandes salles de la Capsule Corporation. Elle était calme et sombre, comme si rien ne c'était passé. Et le monstre s'était échappé.
Le musicien-guerrier courut vers la sortie.
Le petit matin arrivait.
Bulma et Trunks se réveillèrent au son des sirènes, lancées dans la ville suite à l'attaque des jambes, cette fois bien plus proche de leur maison.
Vegetto tirait des boules de feu dans la fumée, ce qui avait l'effet qu'on pouvait attendre d'une boule d'énergie sur un gaz : aucun, sinon une dispersion temporaire.
Il lui sembla que le volume de la fumée venait d'augmenter.
Elle reprit forme physique. Et là, stupéfaction !
Vegetto avait un monstre entier devant lui : des jambes, et un torse, une tête, des bras. Une grosse bête qui semblait tout droit sortie d'un film de Godzilla.
Dans sa cachette, Hoï émit le rire sardonique propre au méchant démoniaque qui a réussi son plan.
Vegetto se jeta sur Hildegarde à pleine vitesse, mais au moment de le toucher, ce dernier passa en fumée un court instant, et il le traversa sans dommages. Le démon géant se mit alors à cracher une vaste flamme sur la ville. Vegetto lui envoya une boule d'énergie qui glissa sur sa peau. Cet adversaire était frustrant !
Trunks trouva son héros sur un balcon, regardant la ville et serrant les dents.
— Tapion ! Ça va ? demanda l'enfant.
Non ça n'allait pas. Tapion voyait sans rien pouvoir y faire, le démon détruire la ville, comme il avait détruit sa civilisation chez lui. Il avait joué de la flûte, mais il était à l'évidence trop loin.
Il se tourna vers son petit ami et fut étonné de le voir avec un large sourire.
— Les monstres ça nous connaît, M'sieur Tapion. On en a écrasé des incroyables ! Mon papa là-bas, il est le plus fort de tout l'univers. Littéralement.
— Seuls les objets sacrés auront un impact sur lui. Trunks, emmène-moi plus près. Je dois jouer.
— Mais oui ! fit Trunks avec enthousiasme. Comme vous avez fait il y a longtemps ! Tu vas jouer et moi, je vais le couper en deux avec l'épée ! Et même en quatre, en huit !
— Non. Non, dit Tapion, surpris. C'est trop dangereux. Tu me déposes et tu t'en vas.
Trunks se transforma en super Saiyan. Tapion fit un pas de côté en le voyant soudainement changer d’apparence.
— Tapion, fit Trunks. Moi aussi je suis un héros. Je suis une centaine de fois moins fragile que toi. Tu vas voir. On va tout réussir.
Le garçon s'envola un peu au-dessus de Tapion et lui tendit sa main. Il n'avait pas le choix. Le héros lui donna la sienne, et Trunks volant à l'horizontale, emporta son idole sur le champ de bataille.
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